mercredi 28 janvier 2015

Diya One, vive les robots!

J'aime beaucoup voir grandir une entreprise. La première fois que l'on m'a parlé de Diya One créé par Partnering Robotics, mon cerveau a fait tilt. Parce que c'est un robot. Pas un humanoïde, il a de faux airs de D2-R2 qui aurait subi une cure d'amaigrissement. Bercée dans ma jeunesse par Star Wars, je ne pouvais qu'être fascinée. Son créateur Ramesh Caussy PDG de Partnering Robotics est en prime un homme attachant. Ce Français né à l île Maurice d'origine indienne a donné à son invention le nom de Diya qui signifie la lumière. Cela ne s'invente pas. En prime sa création permet de purifier l'air. A l'heure actuelle, il s'attaque en particulier aux particules fines et à l'ozone. Il peut créer une bulle d'air assainie autour de vous. Ce robot dotée d'une intelligence artificielle se déplace donc dans une pièce, contourne les obstacles, fait partir de votre univers et vous fait du bien. Il aura fallu quelques années pour en arriver là. Mais l'entreprise est en pleine expansion. Ce mardi 27 janvier au Grand Palais elle a signé un partenariat avec Cofely Services. Cette filiale de GDF-Suez mise sur la robotique.Elle va donc tester sur certains sites durant 6 mois ces robots. Le groupe y voit un grand potentiel car Diya One est apprenant.  Il offre tout type de développement et devient un puits de sciences; il peut renseigner l'entreprise sur  l’humidité, le taux de poussière, la température…Il a d'autres atouts: ce robot peut se connecter aux compteurs des bâtiments mais aussi sur les prises électriques murales. De quoi permettre une meilleure gestion de l'énergie. Et en prime il est 100 % français même si certains composants ne sont pas fabriqués chez nous. Ramesh Caussy compte bien en faire un fleuron de la robotique française. Quand je vous dis que nous avons tout plein d'atouts !

mardi 27 janvier 2015

Les petits poucets de l'énergie

J'avoue que les combats de David et Goliath me fascineront toujours. Voici donc Lampiris que je suis depuis un petit moment. Un déjeuner avec Julien Tchernia directeur du développement et je découvre un opérateur belge qui bouscule Electrabel sur son terrain et qui décide de s'attaquer au marché du gaz en France. Le grand nom du pays indexe ses tarifs sur celui du pétrole. Et si on changeait la donne. Le tour est joué avec au  final une facture de 12 à 14 % moins cher que les autres. Ils sont déjà plus de 100 000 à avoir été séduits en 2 ans. Lampiris vient de remporter l'enchère inversée organisée par l'association UFC-Que Choisir. Face à GDF-Suez. Pour la deuxième fois consécutive. On ne parle plus de hasard... "Cette  victoire démontre que nous sommes toujours à la hauteur de ce défi » a déclaré à cette occasion Julien Tchernia. L'entreprise achète une part importante de ses volumes de gaz naturel sur la base de contrats de gré à gré de longue durée, de 8 à 10 ans afin de faire face à d'éventuelles fluctuations de prix à la hausse.


Phase 2

Comme souvent les plus petits n'en restent pas là. Lampiris veut à présent s'imposer sur le marché de l'énergie verte. Ils sont deux acteurs historiques Enercoop et Planète OUI mais difficile de s'imposer. Leurs prix restent trop élevés. Lampiris compte bien faire évoluer les modèles, en premier lieu la fameuse CSPE, Contribution au service public de l’électricité: le projet de loi sur la transition énergétique envisage de modifier le mode de calcul. Des dispositions ont été intégrées au texte afin de limiter les charges. En revanche il n'est pas question à l'heure actuellede faire évoluer les modalités de rachat sauf dans le cas du biométhane. Lampiris prend son bâton de pélerin. Jusqu'à présent l'offre d'électricité du jeune opérateur n'était pas compétitive mais il mise sur la vente croisée. Gagner ainsi des clients séduits déjà par ce qu'il fait sur le marché du gaz. Il espère ainsi 40 000 clients supplémentaires. En prime Lampiris ose afficher son anti-conformisme: "Nous ne sommes pas obligés d'être consensuel, vous pouvez même entendre des blagues sur notre répondeur et nous utilisons volontiers les réseaux sociaux pour répondre directement aux clients. Ceux qui nous choisissent deviendrons nos meilleurs ambassadeurs" . La concurrence a vraiment du bon !