vendredi 17 juillet 2015

Danse de joie avec les arbres

Ce soir je serai en vacances. Un peu de repos bien mérité avant de repartir vers de nouvelles aventures. Peut-être de nouveaux choix professionnels. Je suis enthousiaste même s'il reste quelques détails pratiques à régler...Suivez mon regard.
L'été, c'est le moment idéal pour plonger dans des lectures revigorantes. J'en ai retrouvé une que j'ai envie de vous faire partager.  C'est le livre de réflexion personnelle de Nicolas Métro "Qu'est-ce qui te ferait danser de joie?" J'espère qu'on le trouve encore dans toutes les bonnes librairies.
Je ne suis pas une grande fan de ce type d'ouvrage mais celui-ci m'a interpellée parce qu'il nous fait revenir à nos racines et regarder de près les arbres. Nicolas Métro fait partie de ses hommes qui ont décidé un jour de tourner une page. Cadre dirigant d'un grand groupe, il cherche à être le manager le plus humain possible et en arrive à se tourner vers l'entrepreneuriat social et crée Kinomé. Sa mission: faire de l'arbre une solution de développement humain et économique. Kinomé propose et réalise du conseil sur la meilleure façon d’utiliser les arbres et la forêt. Déjà plus de 4 millions d'arbres plantés sur les 5 continents.
Nicolas Métro nous invite donc à nous poser et à nous demander quoi faire de nos richesses. Son livre publié aux Editions Eyrolles a l'avantage d'être optimiste. Trop, pourraient dire les esprits chagrins. Certains aigris aiment avoir la dent dure contre ceux qu'ils trouvent trop béats et trop naifs. En même temps se faire du bien et en faire aux autres permet de donner un peu de valeur à notre existence. Ne l'oublions pas.

 
"Qu'est ce qui te ferait danser de joie?" est donc un ouvrage à tiroirs qui vous incite à vous poser des questions. Au fil des pages, Nicolas Métro vous pose des questions. Et surtout vous raconte ce que vous disent les arbres. "Nous naissons tous baobabs, arbres majestueux, prêts à grandir jusqu'au ciel et à réaliser de fabuleux exploits..Mais nous devenons le plus souvent bonsaïs, formatés par le système et abandonnons nos rêves d'enfants" Un chapitre m'a interpellée; celui sur l'unicité de chacun d'entre nous. En CP un de mes fils avait appris les noms propres. On lui a expliqué qu'il y a une capitale car chacun est unique. C'est simple comme bonjour mais il faut le rappeler. Nicolas Métro nous dit aussi de prendre le temps de se poser et de lâcher la montre. Plus facile à dire qu'à faire. Un peu simpliste aussi de lâcher la peur et choisir l'amour ou encore de vibrer ensemble? Peut-être mais c'est toujours mieux que de faire la gueule et de se replier. C'est le botaniste Francis Hallé qui illustre ce livre qui a le grand mérite de nous apprendre aussi beaucoup sur les arbres. Et en ces temps de besoin de retour à la nature c'est très salutaire. "Nous sommes infiniment plus magnifiques que des baobabs", nous lance Nicolas Métro. Je retiendrai une phrase de Mère Térésa (car ce livre est riche en exemples): "Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux". Bon si on dansait de joie ? Vous voyez, je vais revenir gonflée à bloc de ces vacances...

mercredi 15 juillet 2015

Rien ne sert de polluer, il faut dépolluer à point...

Je sens que je vais encore radoter. Vous savez qu'écologie rime avec écologie?  Je vous l'ai suffisamment dit. Les politiques commencent à en prendre conscience. Un nouveau rapport d'une commission d'enquête du Sénat nous le rappelle en plein mois de juillet! Nous parlons pollution de l'air. Elle coûte plus de 100 milliards d'euros par an à la France. Un SMIC par habitant pour être précis. Joli!  Une "aberration économique" selon ce  rapport intitulé "Pollution de l'air: le coût de l'inaction".
En vrac, derrière cette somme rondelette , le traitement des maladies, la mortalité prématurée, l'absentéisme, la baisse des rendements agricoles, la dégradation des bâtiments ou encore les dépenses de prévention. Rien que 3 milliards d'euros pour la Sécu.
La commission préconise de s'attaquer aux sources principales de la pollution de l'air.Les sénateurs plaident donc en faveur d'"une véritable fiscalité écologique", comme la mise en place d'une taxe sur les émissions d'azote, d'oxyde d'azote et de particules fines, ou l'alignement progressif jusqu'en 2020 de la fiscalité de l'essence et du diesel. Ségolène Royal doit un peu rire jaune quand même. Elle promet d'annoncer des mesures dès la semaine prochaine. 

Les sénateurs font également des propositions dans le domaine de l'agriculture: étudier spécifiquement les causes de la surmortalité des agriculteurs ou mieux contrôler les dispersions de polluants. Quand on voit à quel point il est complexe de supprimer les pesticides....
Bref comme souvent l'écologie apparaît comme une contrainte.
Mais il y a des solutions. Après les tours à énergie positive, voici venus les buildings mangeurs de pollution! Vous avez bien lu.... L’architecte Daniel Libeskind a ainsi dévoilé les plans d’un complexe immobilier résidentiel, à Berlin, capable générer de l’air pur.
Les fenêtres en céramique aspirent le dioxyde de carbone pour le transformer en oxygène, à la manière des végétaux. A Mexico un hôpital a été conçu à base de dioxyde de titane pour filtrer la pollution. Le principe de photosynthèse a inspiré Urba TP en France. Une PME qui développe sur le marché français des dalles dépolluantes. Grenoble s'est déjà lancé dans l'aventure. Je vous l'avais fait découvrir en images dans Business Durable.
Les drones peuvent aussi nous être bien utiles.  Des “robots parasites” ont ainsi été imaginés par le collectif NAS-DRA. Des designers ont recouvert des drones d’un polymère capable de capter le dioxyde de carbone présent dans l’air. Pendant la journée, quand le soleil brille, ces équipements pourraient s’élever au-dessus de la ville, déployer leurs ailes et absorber le gaz. Des insectes d'un nouveau genre. Là encore le coût n'est pas anodin mais le jeu en vaut la chandelle. "Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. Mais s'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne change rien", dit un bon vieux proverbe tibétain.

Alors plus que jamais ici ou ailleurs je vous dirai qu'il y a une solution. Et je porterai un message....