Le Li-Fi, c'est fantastique!

La semaine dernière j'ai eu le grand honneur de découvrir le Musée Français de la Carte à Jouer. Ne me dites pas que vous le connaissez?! Il se situe en plein cœur d'Issy-Les-Moulineaux . Une collection initiée en 1930. Un musée qui a de quoi surprendre et surtout qui est à la pointe de l'innovation. Car il a décidé pour mieux guider les visiteurs de faire appel au Li-Fi . Autrement dit cette technologie qui permet de transmettre des données numériques à partir d'ampoules d'éclairage à LED. Nous avions un guide de choix pour nous éclairer, Suat Topsu fondateur d'Oledcomm . J'avoue que cet professeur de physique atomique est aussi un champion de la vulgarisation. Une heure d'explications très inspirées sur ce qui fera les réseaux de demain. Ni plus ni moins. Le Li-Fi à l'origine est purement et simplement du Morse Optique. Vous connaissez évidemment le code binaire: 0 et 1. Pour le transcrire en langage « LED » 0 éteint une lampe et 1 l'allume. Partant de là, l'éclairage est devenu un composant informatique. Un standard international a été mis au point fin 2011 . Cela fait plus de 10 ans que Suat Topsu y travaille.

Le Li-Fi séduit pour 2 raisons : la première est que le Wifi a ses limites. Nous sommes passés progressivement à la 4G. Mais comme sur le périphérique difficile d'ajouter des voies supplémentaires pour éviter l’engorgement. Le Li-Fi offre donc une belle alternative. Par ailleurs il s'avère moins dangereux: pas de fréquence radio mais de la lumière. Comme rien n'est parfait, il faut être sous une borne pour que le système fonctionne mais le débit est beaucoup plus fort sans intermittence. A l'heure où beaucoup s'interrogent sur les dangers d'internet, le Li-Fi offre une solution sécurisée: comme tout dépend d'un éclairage avec une adresse IP précise, les données peuvent rester confinées dans un bureau. Les applications ne manquent pas notamment...sous l'eau. Les ondes ne passent pas mais grâce au Li-Fi des plongeurs ont pu communiquer ensemble au moyen de torches. Le Wifi est interdit également dans les crèches. Le Li-Fi peut y trouver sa place tout comme dans les hôpitaux. Des tests sont d’ailleurs en cours de connexion sans fil. Et que dire de la vitesse d’exécution : 22 à 23 DVD téléchargés en une seconde grâce au système!

Les grands noms du secteur ont tout compris. Apple ou encore Samsung s'y intéressent de très près. Orange cherche à créer une passerelle entre les 2. Mais revenons à notre musée. Vous voilà équipés d'une tablette. Vous vous promenez entre les allées. Il suffit de se glisser sous la lumière et votre tablette vous délivre des informations précises sur un tableau. Que dire des applications en magasin?  Imaginez- vous en train de chercher du tabasco dans un supermarché. Il parait que pour beaucoup, le tabasco est un drame. Quasiment impossible à dégotter. Grâce au Li-Fi, vous le retrouvez vite fait dans les rayons. Et le paiement est aussi sécurisé. Tout se joue dans le faisceau de la lumière, bien plus difficile à décrypter que la fréquence radio pour un fraudeur. Bref le Li-Fi sur le papier c’est fantastique. Il y a 14 milliards d’ampoule dans le monde donc autant de possibilités. Si chaque point lumineux devient Li-Fi vous obtenez le plus grand réseau  aumonde. J’avoue que là je suis bouche bée. Il doit y avoir un loup non ? En tous cas l’idée est lumineuse…oui je sais c’est facile mais tout semble si simple soudain….

Lâche les chaussettes et le plaid et isole ton logement !

Il y a parfois des coïncidences amusantes. Ce mardi 16 février alors que la France grelotte, je me suis rendue à une conférence de presse sur les Français et le froid . Dans un grand hôtel parisien. Il y faisait très bon. Toutes les conditions étaient donc réunies pour Teksial qui souhaite valoriser son offre monexpert-isolation.fr dont vous retrouvez les illustrations. Je ne m'attarderai pas longuement sur cette plateforme. C'est l'avantage quand on est maîtresse à bord de son propre blog. Teksial a le mérite de chercher à comprendre le peu d'engouement des Français pour la rénovation énergétique. Le marché atteint seulement le tiers de ce qu'escomptait l'Etat. Pour mieux aider le commun des mortels à agir, il faut comprendre ce qui le motive...ou pas. C'est le grand intérêt de l'étude menée par OpinionWay et qui sert de base à la nouvelle offre de Teksial. Que celui qui n'a jamais enfilé des chaussettes dans son appartement ou ne s'est pas roulé dans une couverture me jette la première pierre. C'est en effet une triste réalité. Même avec le chauffage, 56% des Français ont la sensation d'avoir froid chez eux. 41% de de temps en temps et 15 % souvent. Ce sont surtout les femmes qui frissonnent. Quand on vient de Vénus, la température n'est pas la même. Les jeunes ont aussi plus naturellement froid mais ils sont peut-être en grande majorité moins bien logés.

　

　

Partant de là, les Français et les Françaises frileux(ses) cherchent à s'emmitoufler. CQFD. On s'habille donc plus chaudement et on sort le plaid. C'est flagrant dans l'étude. Et 11% mettent un boudin devant la porte. Rien à voir avec votre voisin qui sort son épouse. Redevenons sérieux et concret: 22% des Français vont tout de même augmenter le chauffage mais attention ce sont avant tout des hommes (ah ce pragmatisme!) et des CSP+. Car quand on sait qu'augmenter d'un degré la température de son logement peut faire grimper de 7% la facture d'électricité on prend vite peur. Et même quand on ne le sait pas, on s'en doute finalement. D'ailleurs les locataires ressentent plus le froid que les propriétaires: 68% contre 48%. Mais que d'inégalités! Cessons de nous lamenter: plutôt que de se draper dans la couverture héritée de Mamie, pourquoi ne pas s'attaquer directement à son logement? Là encore il y a une sacrée pédagogie à faire. D'où vient la déperdition dans une maison ou un appartement? Quand on pose la question au panel de Français représentatifs, la première réponse ce sont... les fenêtres (à 65%). Vient ensuite le toit à 36% . La réalité est sans appel: c'est bien par le toit que la chaleur s'évacue avant tout. En cause ensuite les murs, les zones de fuites d'air et d'air renouvelé et enfin seulement les fenêtres. Tout est donc à réapprendre.

　

Il y a des signes encourageants: les Français n'ont pas les mains assez gelées pour ne pas les sortir de leurs poches. En moyenne ils sont prêts à investir près de 3000 euros dans des travaux d'isolation. Mais ils ne sont que 6% à vraiment savoir à quel hauteur ces travaux peuvent être pris en charge par l'Etat. De 31 à 40% précisément. Etonnamment ce sont les foyers aux revenus les plus élevés qui sont les moins informés. Et pourtant ces aides sont ouvertes à tous. On peut citer le crédit d'impôt de 30% ou encore l'éco-prêt à taux zéro. Des mesures qui ont été reconduites. En toute logique, selon l'étude, les Français veulent à 42% une meilleure information sur les aides publiques et à 35% une estimation des gains énergétiques et des économies réalisées. Ils sont 24% à souhaiter un interlocuteur unique. Monexpert-isolation.fr se veut donc une réponse à ces questions. Avec une analyse avant, pendant et après les travaux. Teksial s'appuie sur un modèle gratuit sur le web. Il affirme qu'il vous en coûtera quelques dizaines d'euros si vous souhaitez passer par une aide personnalisée par téléphone. Je lui souhaite de réussir son pari. Trouver le bon artisan RGE-Reconnu Garant de l'Environnement - n'est pas toujours aisé. Il y a des couacs. Le chemin n'est pas simple pour convaincre. Avec un objectif de 500 000 logements à rénover par an en France d'ici 2017 il faut voir grand. Et donner envie. En même temps un jour nous n'aurons plus froid non?? Pour quelques degrés de plus...

Quand votre futur appartement s'adapte à vos envies

Et si vous choisissiez vous-même votre habitat? Non je ne vous parle pas des rideaux roses ou du meuble à monter en kit. Je vous parle du nombre de pièces et surtout de la taille de votre chambre ou de votre bureau .Un grand kiffe pour tous les fans de Stéphane Plaza et les autres. Agencer son logement en fonction de ces besoins, c' est une réalité grâce à Réinventer Paris. Ce grand appel à projets assez unique dans son genre lancé par la mairie. 23 sites proposés pour développer tous les talents. 22 projets ont finalement été retenus. L'annonce a été faite il y a quelques jours. Et le concept dont je vais vous parler, c'est Edison Lite. Il est né d'un consortium. Le promoteur Loftissisme, porteur du projet, l’agence Manuelle Gautrand Architecture, le promoteur Nouvelles Fonctions Urbaines (N.F.U) et le bureau d’étude S2T. Accompagné notamment par InProcess, l'agence spécialiste de l'innovation par les usages. Autant être très franche avec vous, je n'ai pas encore échangé avec tous les protagonistes de l'aventure mais les premiers échanges avec Christophe Rebours le fondateur d'InProcess m'ont donné vraiment envie de vous en parler. Edison Lite a tout pour plaire. Un label Effinergie+, des matériaux écologiques, bois, métal mais aussi du béton. Eh oui car St Gobain a conçu des jardinières en béton sur lesquelles les plantes peuvent pousser. Le bâtiment se présente d'ailleurs comme un îlot de verdure.

Comme l'explique Christophe Rebours, il y aura également "un toit potager et des terrasses incluant une cuisine ouverte à l'ensemble des résidents, ou encore une cave-atelier 2.0." Mais arrêtons-nous justement sur InProcess qui a conçu ce premier concept Lab de l'habitat .Il faut dire N.F.U qui a mis au point la plateforme Ville pour Tous a été séduit par le travail de l'agence. Le principe est simple: comme dans The Voice ,des candidats vont être sélectionnés. Attention les places sont chères: le bâtiment comptera 10 à 20 logements! Tout va dépendre des envies de chacun. Aujourd'hui, vous subissez l'agencement de votre appartement et vous faites en sorte que vos envies trouvent leur place dans les pièces déjà existantes. Les participants devront obligatoirement partager les valeurs de Ville pour Tous. Place à la mixité,à la diversité. Des métiers différents et des revenus différents vont se côtoyer. Ensuite il va falloir faire son choix. Les cloisons seront modulaires. Un grand chambre ou un petit bureau ou inversement. Les parties communes seront ainsi définies . Les habitants pourront réfléchir ensemble à la manière de faire évoluer les services : aides à la personne ou encore mise en relation avec les commerçants

Et un objectif économique: un fonctionnement à taux zéro. Pour un accession à la propriété de 30% inférieur au marché actuel. Pour Olivier Ramé, co-gérant de Loftissime : « Un immeuble d’habitation n’est alors plus perçu comme un centre de coûts mais comme un actif qui produit ses propres recettes pour équilibrer ses dépenses et en faire ainsi un immeuble zéro charge». Les logements produits par l’Edison Lite seront mis en vente au prix unique de 7.990 euros du m² TTC. En moyenne il faut compter sur 11.000 euros pour les programmes neufs environnants. 30% du programme seront dédiés aux logements intermédiaires opérés par RRP. InProcess y voit une belle concrétisation de ce qu'il fait à travers l'observatoire des mutations de la vie domestique InHome. Il a été élaboré en partenariat avec le Laboratoire d'anthropologie de la Sorbonne . Voir de près comment nos vies transforment notre besoin d'habiter .Vous savez ce qu'il vous reste à faire: les candidats à l'accession d'un logement peuvent d'ores et déja s'inscrire sur le site internet dédié www.edisonlite.paris . Le projet pourrait voir le jour dans 3 ans.

Energies renouvelables, recyclage: chaussons nos lunettes roses!

Ce 4 février est décidément la journée des bonnes nouvelles pour les convaincus dans mon genre. D'abord du côté des énergies renouvelables . Le SER autrement dit le principal syndicat des EnR tenait son colloque annuel à l'UNESCO. Plutôt enclin à l'optimisme, son président Jean-Louis Bal dévoilait des chiffres encourageants que je vous cite tels quels: "En 2015, les énergies renouvelables représentent 18,7 % de la consommation électrique. 2014 avait été marquée par la reprise du raccordement des installations éoliennes et solaires, 2015 confirme que ces deux filières contribuent le plus à la croissance des énergies renouvelables électriques. Cette dynamique est notamment liée aux mesures de simplification des procédures administratives encadrant leur développement et à la sécurisation du cadre tarifaire. Toutes filières confondues, la croissance du parc renouvelable est de 2 000 MW, ce qui porte sa puissance à plus de 43 600 MW au 31 décembre 2015. " Une embellie indiscutable même si je le rappelle, nous avons encore des progrès à faire pour atteindre les objectifs de 2020. Enfin il faudra voir au-delà.... Il faut y croire d'autant que la baisse des prix du baril de pétrole suscite beaucoup de questions. Et Jean-Louis Bal ne manque pas d'ajouter que le faible prix des énergies fossiles ne rend pas leur impact moins conséquent sur l'environnement. C'est dit!

Ce contexte est d'ailleurs aussi très préoccupant pour l'univers du recyclage. L'éco-organisme Eco-Systèmes, qui organise la collecte et le recyclage des DEEE, autant dire les déchets d'équipements électriques et électriques est très lucide mais affiche aussi le sourire ce jeudi. On pourrait appeler cela l'effet 'yéti '. Je m'explique. Est-ce que vous vous souvenez de ce personnage là-haut sur sa montagne bien en peine quand son grippe-pain ou son sèche-cheveux le lâche ? Il retrouve la civilisation pour aller le déposer dans le fameux meuble vert d'Eco-Systèmes. Pas besoin d être aussi chevelu que ce yeti pour comprendre que recycler est nécessaire . Les jeunes on été visiblement sensibles. La campagne a très bien marché. Eco-Systèmes affiche un taux record de collecte: 460 000 tonnes de DEEE en 2015, soit l'équivalent de 9kg par habitant contre 7,4 en 2014 . 57 000 tonnes viennent donc des nouvelles actions, la campagne dont je parlais mais aussi le développement des collectes en zones urbaines denses. 33 000 tonnes proviennent aussi des communes récemment desservies. L'éco-organisme y croit et a donc fixé pour 2019 un objectif de taux de collecte de 65% . Mais sa démarche ne peut pas s'arrêter là car pour bien recycler, il faut avoir un produit qui se recycle bien. C'est pourquoi il a décidé de lancer un outil à destination des producteurs. Je vous en parle en avant-première car il sera officiellement en usage le 1er mars. Son nom: REEECYCL'AB.


Le principe est très simple: le concepteur répond à une série de questions sur un produit: sa réference, le détail des pièces ou encore les liaisons entre les matériaux. Il en ressort un pourcentage de recyclabilité. Il n'est pas question évidemment d'en rester là avec cet outil: le producteur peut décider d'améliorer le produit dès sa fabrication. Eco-Systèmes assure qu'il y a une demande. 6 producteurs se sont déjà engagés volontairement. C'est le cas de Seb qui affiche depuis longtemps une volonté de limiter son impact sur l'environnement. Son objectif : 20% de matériaux recyclés dans les nouveaux produits d'ici 2020. Et une priorité le plastique. Ingrid Tams responsable environnement du groupe a dû convaincre mais elle avance. Résultat: grâce à un partenariat entre Veolia, Eco-Systèmes et son groupe : une centrale vapeur Rowenta.

Le groupe Seb a organisé une filière spécifique de récupération de déchets électriques et électroniques afin d’approvisionner son usine de Pont-Evêque, au sud de Lyon. Ce plastique recyclé a servi à élaborer le socle de la centrale vapeur. Il a fallu 2 ans de travail mais le groupe a réussi et en est fier. Ingrid Tams le reconnait : ce n'est pas l'interêt économique qui les pousse et tant mieux étant donné le contexte. Alors évidemment, si je cherchais la petite bête, je pourrai vous parler de la problématique des plastiques bromés, des questionnements autour de la REP et des modifications réglementaires. Ou encore de tout ce que l'on ne recycle pas encore. Et enfin de l'autoconsommation qui en est aux balbutiements. Et des chiffres qui pourraient être meilleurs...et..et Mais aujourd'hui j'ai juste envie de voir que certains avancent. Pas à pas. Pour construire une autre économie. Ce 4 février encore une belle bouffée d'oxygène! "Réinventer l'énergie" c'était le thème du SER! Je suis partante

Appel aux femmes et aux hommes de bonne volonté !

Pour une fois je ne vais pas vous parler d'une nouvelle aventure entrepreneuriale ou d'une invention géniale. Mais de moi. J'espère que je ne vais pas vous ennuyer. Me voilà depuis une quinzaine de jours dans une situation totalement méconnue. Un curieux mélange d'exaltation et de petites inquiétudes. Je suis entrée en "slowmode". Je vous rassure, je cours toujours un peu entre les enfants et les rendez-vous. Mais j'ai aussi le temps de me poser et de réfléchir. Après plus de 20 ans de salariat, c'est assez étrange. Ne plus être un canard sans tête mais avoir le temps de travailler justement avec sa tête. C'est l'avantage d'avoir une pause professionnelle. En quelques mois, je suis arrivée à une conclusion: mon envie d'être journaliste reste toujours aussi forte. C'est vrai qu'en deux décennies le métier a totalement changé. Les journalistes n'ont plus le temps. En fait on ne leur demande pas de l'avoir la plupart du temps. Il faut remplir, combler, parler, blablater. Et informer dans tout cela? Heureusement qu’une certaine presse écrite peut encore le faire. Mais qui prend le temps de la lire ? Et à quel prix? Bref rien n'est simple. Et pourtant je l'aime ce métier. Si j'ai décidé de le faire c'était parce que je voulais comprendre et donner à comprendre. J'ai aussi découvert la radio qui est un formidable outil de communication. Vous intéressez seulement par notre voix.

 

Et puis j'ai eu la chance de tomber dans le développement durable par hasard. En 2008 peu en faisaient cas dans les médias. Je me dis que cela ne s'est pas nécessairement totalement arrangé. Ca bouge un peu. Le directeur de l'antenne de BFM Radio à l'époque Nicolas Lespaule a eu l'idée géniale de parler d'entreprises et de dérèglement climatique. Il a fallu du temps pour que les plus grandes structurent leur stratégie et que de plus petites viennent bousculer la donne. Mais désormais impossible de faire du business sans prendre en compte la dimension sociale et environnementale. Même si tout n'est pas parfait. Je vous explique tout cela pour en arriver à mon cheminement actuel. Il existe de beaux médias sur ces sujets. Quelques-uns en version papier, la plupart sur le net. Ils font tous super bien leur boulot ! Je le dis haut et fort. Mais tous ces sujets restent encore marginaux pour beaucoup. Ce sont pourtant ceux qui vont déterminer l'avenir de l'humanité. Quels choix devons-nous faire pour préserver ce qui nous fait vivre? Le film Demain de Mélanie Laurent et Cyril Dion m'a donné de l'espoir car il a gagné un public. Qui a découvert ces solutions pour notre avenir. Si vous ne l'avez pas vu, courez-y!  Y-aurait-il donc une nouvelle place pour un média dédié à ces thématiques?

 

 Oublions le catastrophisme. Nous savons que la planète se réchauffe et que la calotte glaciaire fond. Parlons de ceux qui agissent et qui nous redonnent confiance en l'humanité. En prime en France vous êtes un paquet à y croire!  A faire du business en faisant appel à votre conscience. A faire des petits gestes pour les autres. Arrêtons de nous flageller. J'ai donc une double envie: fédérer ces journalistes, ces médias qui y croient déjà. Mais aussi développer un nouvel outil qui donne l'envie d'agir. Pour cela je ne peux pas être seule. J'ai plein de bonnes idées et des contacts (peut-être même plus que vous ne croyez). Quelques personnes qui souhaitent aussi travailler à mes côtés, c'est réconfortant. Il en faut encore plus. Alors pour une fois, je lance un appel: qui souhaiterait créer ce média des bonnes nouvelles ? Et tant pis pour ceux qui me croiront utopistes. N'est-ce pas Sandrine Roudaut? Faire témoigner ceux qui font pour faire bouger les autres. Des papiers de fond, des interviews, des reportages. Et pourquoi pas l'appli et le push qui vous annonce une bonne nouvelle? On pourrait l’appeler : que du bonheur ! J C'est en devenant familier que ces sujets vont prendre de l'ampleur. Et un média a un rôle crucial à jouer. J'aimerais donner du sens à mes convictions. Vous aussi, j'en suis certaine...Bon alors quand se lance-t-on dans l'aventure? J'attends vos suggestions.