Je salue ainsi la ville de Grenoble.
L'agglomération a décidé de lancer un laboratoire d'innovation sur la mobilité. Jusque là rien de très original. Mais dans ce cas précis les habitants sont engagés dans la démarche.
Le nom de ce laboratoire : Lemon, La méthode de travail de cet observatoire met avant l'expérience des usagers . Le réseau teste par exemple pendant un an avec des voyageurs volontaires le paiement par carte bancaire sans contact sur une des lignes de bus les plus fréquentées du réseau. Des stations de bus vont également être repensées en fonction des attentes des résidents. Une initiative intéressante est aussi mise en place pour aider à l’intégration des personnes mal ou non-voyantes.
Certaines d’entre elles ont sillonné le réseau et pointé les points forts et faibles de son accessibilité. On appelle cela l’innovation par l’usage. Le maire de Grenoble y voit une nouvelle forme d'échanges démocratiques. C’est simple comme bonjour et pourtant beaucoup d’entreprises n’ont pas vu plus loin que le bout de leur lorgnette. Jusqu’à présent on fabriquait en grande quantité pour inonder un marché en se disant que le produit répondait sûrement à une demande. Eh bien non ! Avant d’en être sûr vérifions ! Donc première raison d'avoir le sourire.
L’innovation
vous pouvez me dire que c’est un peu tarte à la crème. Et pourtant elle nous permettra de faire évoluer
nos modèles. Ce monde de demain gagne notre quotidien. Deuxième motif de satisfaction . Là encore en creusant
j’en vois des exemples. Je voudrai en citer un parmi d’autres parce qu’il
m’inspire. C’est le projet Quantifly, lancé par des étudiants du groupe
Ionis. En résumé imaginez des bactéries transportées par un drone et
génétiquement modifiées pour mesurer la pollution et la cartographier en 3D à
l’échelle d’un quartier ou d’une ville , Le principe de la mesure avec des
bactéries peut évidemment être utilisé à l’intérieur d’un bâtiment. Mais avec
des drones l’impact est bien plus grand. la concentration de polluants peut
varier beaucoup d’une rue à l’autre ou en fonction de l’altitude. En ligne de
mire le benzène et le toluène, ces fameux COV ou composants organiques
volatiles. Ce sera aussi possible bientôt avec d’autres molécules. En leur
présence la bactérie devient bioluminescente. On mesure ensuite sa lumière. En
prime le cout serait plus faible car le procédé permet une assez grande
souplesse.
Derrière
le groupe Ionis mené Clément Lapierre des étudiants de plusieurs écoles, venus
de l’E-artsup pour le design, de l’Epita et de l'Epitech pour l’informatique et de
l’Ipsa pour
l’aéronautique. Des partenariats avec des grands groupes industriels seraient
en train de se nouer. Pollution de l’air, bactéries, drones, des mots qui
peuvent faire peur si on appréhende demain. Et pourtant aucune raison d’être
anxieux. C’est ce que je veux transmettre. Mon projet est en marche. Il allie
information, partage, innovation, monde de demain et optimisme. Un sacré
programme. Et même sans essence ni électricité, on y arrivera !
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