mardi 17 mai 2016

Les collectivités, ça me donne la patate!

J'ai dû déjà vous le dire mais tant pis, j'adore radoter pour la bonne cause! Cette année, j'ai eu le grand plaisir et le privilège d'être la présidente du jury des Prix Energies Citoyennes organisés par Engie Cofely. C'était déjà la 7ème édition. Au fil des années, quand j'animais Green Business j'ai vu l'engagement des collectivités grandir. C'est au niveau local que la décision se prend et que l'enthousiasme est le plus grand, il faut bien le reconnaître. Cette année, ce sont 12 prix qui ont été attribués. De la plus petite commune à la communauté d'agglomération, les membres du jury et moi-même avons pu constater la dynamique territoriale. Je peux ainsi saluer Angoulême, Le Havre ou encore le département du Loiret. Nous avons voulu récompenser particulièrement la conviction des plus jeunes à travers le lycée agricole Henri Bassaler de Brive-Voutezac qui promeut les énergies renouvelables. C'est notre coup de coeur. La ville de Seclin dans le Nord a aussi été récompensée pour sa coopération avec celle de Méguet au Burkina Fasso. Elle l'accompagne dans des projets liés à l'énergie et à la reforestation. Un beau symbole à l'approche de la Cop22 qui aura lieu en novembre au Maroc.


Je pourrai aussi parler de cette commune d'un peu plus de 1600 habitants Sauzé-Vaussais dans les Deux-Sèvres qui a une stratégie globale: déjà 7 voitures électriques, des panneaux photovoltaïques, un champ éolien et des chaudières à pellets. Petit mais déjà très costaud! Ce sont des exemples parmi d'autres. Je voudrai m'attarder sur l'un d'entre eux en particulier parce qu'il parle football...et frites. Il n'aura échappé à personne que l'Euro 2016 va débuter le 10 juin en France. Le Stade Geoffroy-Guichard de Saint- Etienne est un site mythique. Il nous a même presque sembler résonner de ses clameurs lors de la remise des prix la semaine dernière au CESE. Car Saint- Etienne Métropole a été récompensée pour sa démarche durable. Et en particulier pour les innovations apportées au stade de la ville. Un stade très "vert" pour ne pas reprendre la formule de mes camarades très en verve. Depuis 2007, des panneaux solaires sont placés sur le toit: 2 600 m2 qui produisent 200 000 kWh d’électricité par an ,soit l’énergie annuelle consommée par 60 maisons individuelles.


Un récupérateur d'eau de pluie a également été installé en 2012 derrière la tribune Charles Paret. Sa capacité : 450 000 litres. Ce qui permet de couvrir plus de 90% des besoins en eau, pour arroser la pelouse. Et maintenant l'idée de génie: les frites! Quand on sait combien les supporters aiment en consommer! L'huile de friture devient ainsi un bien précieux. Un projet inédit de biodiesel a donc été lancé l'an dernier. Objectif: éclairer le stade avec cette énergie en alimentant le groupe électrogène. Sylvie Fayolle vice-présidente de St Etienne Métropole est enthousiaste quand elle nous en parle .



Bon ne racontons pas trop d'histoires, ce ne sont pas les frites du stade qui vont tout alimenter. Cette huile de friture est collectée dans la restauration collective. Mais la métropole ne compte en rester là et souhaite en récupérer dans les restaurants, et chez les particuliers, via un système de "déchetterie mobile". Si je souhaitais vous en parler, c'est parce que le concept est facile à comprendre.  Si je vous dis "économie circulaire" , vous êtes nombreux à ne pas comprendre les enjeux. Si je vous parle de votre repas du midi au restaurant d'entreprise, d'huile de friture et de l'éclairage du stade de votre équipe de foot préférée, là vous me faites un grand sourire. C'est ce que je veux transmettre à travers le média innovant que je vais lancer. Le développement durable est notre quotidien. Je ne peux donc que remercier les collectivités engagées. Elle me donne une sacrée patate! Je sais, c'est facile mais c'est simple :)

 

 
 

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